
© Miljan Živković - stock.adobe.com
Lors de son allocution du 24 novembre, le Président de la République a présenté un calendrier assez clair fondé sur le respect des objectifs sanitaires et permettant enfin aux responsables des services des sports de préparer sereinement la réouverture des équipements sportifs dans les deux mois à venir. Malheureusement, cette ambition de clarté n’a pas été confirmée par l’interprétation ministérielle des dispositions du nouveau décret et par les injonctions qui ont suivi. On espérait pourtant un déconfinement sans douleur cette fois.
Emmanuel Macron annonce donc un allégement des mesures de confinement en trois étapes à partir du 28 novembre, en prenant en compte « ce qui fait la vie », l’éducation, la culture, le sport et l’art de vivre. Bref, un message d’espoir et de reconnaissance du sport plutôt réjouissant. Il précise : « Dès le 28 novembre, les déplacements pour motif de promenade ou d’activité physique en extérieur sont permis dans un rayon de vingt kilomètres et pour trois heures, et les activités extrascolaires en plein air (les activités des clubs sportifs pour les mineurs) sont à nouveau autorisées. À partir du 15 décembre, si nous sommes arrivés à 5 000 contaminations par jour et 2 500 à 3 000 personnes en réanimation, les activités extrascolaires en salle seront à nouveau autorisées. Autour du 20 janvier, si le nombre de contaminations demeure en dessous de 5 000 cas par jour, les salles de sport pourront rouvrir ».
Le 26 novembre, Jean Castex confirme ces trois étapes et complète le discours présidentiel par l’annonce, à partir du 15 décembre, de la mise en place d’un couvre-feu de 20 heures à 6 heures. La reprise des activités sportives, en club, des majeurs ne semble alors envisagée qu’à la date du 20 janvier.
Reprise des activités
Ce qui semble clair devient finalement sujet à interprétation dans le texte du décret modificatif du 27 novembre (1) publié le dimanche 29 novembre. Il comporte deux mesures qui font rapidement débat dans les services des sports en raison de leur imprécision :
- les établissements sportifs de plein air peuvent accueillir les activités physiques et sportives des personnes majeures à l’exception des sports collectifs et des sports de combat ;
- les vestiaires collectifs sont[…]
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