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Revendiqué à la fois par la Fédération internationale de surf (ISA), qui estime que la discipline est un dérivé du surf et par la Fédération internationale de canoë-kayak (ICF), qui organise de nombreuses compétitions, le stand up paddle va continuer à se développer sous une double tutelle.
Le Tribunal arbitral du sport (TAS), saisi de la question depuis juillet 2018, a estimé que la Fédération internationale de surf, l'ISA, serait bien la Fédération internationale qui « organise et gouverne le Stand-up paddle au niveau olympique », même si la discipline qui rêve d'y entrer, ne figure pas encore au programme des Jeux olympiques contrairement au surf. Mais le TAS a rejeté la demande de l'ISA d'être l'unique organe gouvernant le SUP et a accordé à la Fédération internationale de canoë-kayak, l'ICF, le droit d'organiser « tous les types d'activités autour du Stand-up paddle en dehors du mouvement olympique ».
Dans un communiqué, l'ICF s'est félicitée de cette décision qui l'autorise à « continuer à organiser des événements de SUP au niveau national et international ». Le président de l'ISA, quant à lui a lui salué dans un communiqué un « moment historique », une décision qui permet à la communauté du SUP de continuer à « construire un avenir excitant, qui inclut notre ambition de voir ce sport entrer au programme olympique ».