
© Serge Sang
Créée pour pallier les aléas de qualité du plan d’eau historique, l’imposante baignade biologique du lac des Sapins nécessite une exploitation lourde, techniquement et financièrement. Mais elle a permis à ce site de devenir le produit touristique phare du territoire.
C’est une destination appelée Beaujolais vert : sur la commune de Cublize (Rhône) et celles de ses voisines, aujourd’hui réunies en communauté d’agglomération de l’Ouest rhodanien (COR), les élus de la fin des années 1970 ont choisi de développer le tourisme pour faire face à l’inexorable déclin de l’industrie textile. Ils ont ainsi créé un vaste site de loisirs « nature », au sein duquel ils ont fait creuser un plan d’eau artificiel : le lac des Sapins. L’intérêt du public a été réel, mais il s’est trouvé refroidi, à partir de 2009, par l’affaiblissement du Reins, cours d’eau alimentant le lac, et par l’apparition de vase, d’algues et, après de gros orages, de matières organiques en suspension. Des fermetures administratives répétées en plein été commençaient à entacher l’image du site…
« En 2012, la[…]
Pour lire la totalité de cet article, ABONNEZ-VOUS
Déjà abonné ?
Pas encore abonné ?