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Depuis la déclaration, en septembre 2015, de la candidature française à l’organisation des jeux Olympiques de Paris en 2024, le défi du groupement d’intérêt public (GIP) qui porte ce dossier, a été double : convaincre les 95 membres du Comité international Olympique (CIO) et… la population française ! Un enjeu crucial.
C’est principalement le manque d’adhésion populaire qui avait contraint Rome (Italie), en septembre 2016 après un vote en conseil municipal puis Budapest (Hongrie), en février 2017, à retirer leur dossier de candidature. Plus tôt en novembre 2015, les habitants de Hambourg (Allemagne) avait également dit « Nein » aux JO 2024, par référendum. En France, si le débat sur le pour ou le contre n’a pas vraiment eu lieu, les appels à la mobilisation générale se sont répétés ces deux derniers mois. A l’image du Président de la République, qui a l’occasion des Journées olympiques, organisées les 23 et 24 juin 2017 à Paris, rappelait que « ce projet n’était pas seulement porté par une ville mais par tout un pays. Les Français et les Françaises en ont envie, comme les collectivités locales, les athlètes etc. C’est le regroupement de tout le monde ». La mobilisation des collectivités locales a été confiée à l’Association des Maires de France (AMF) et aux autres associations d’élus. Elle a été impulsée lors du 99e Congrès des Maires de France en mai 2016, à Paris. L’occasion pour Bernard Lapasset, coprésident de Paris 2024 de préciser que « Paris 2024 a l’ambition de dépasser l’Ile-de-France ». Et Anne Hidalgo, maire de Paris d’ajouter à cette époque : « cette candidature est celles de toutes les collectivités ». Une mobilisation qui a payé et qui doit se poursuivre jusqu’en 2024.