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C’est une cellule modeste mais elle fonctionne bien », relève-t-on en interne. Officiellement en place depuis janvier 2018, ce dispositif existait dans les faits depuis quelques mois déjà, à Orléans Métropole.
Quatre pôles
Pour bien comprendre son intérêt, il convient de remonter à 2015, lorsqu’a été créée une mission dite « grands équipements ». Deux personnes, puis quatre un an après, directement rattachées à la direction générale adjointe (DGA), avec « l’enjeu de faire en sorte que les décisions soient facilitées », décrit un représentant d’Orléans Métropole. « Il a ensuite été décidé de regrouper les différents secteurs (grands projets et autres) liés au bâtiment au sein d’une direction des grands équipements et du patrimoine », enchaîne Philippe Pezet, conseiller spécial à Orléans Métropole et conseiller municipal sur le patrimoine. La cellule de faisabilité en question est rattachée directement à cette direction, organisée par ailleurs en quatre pôles : grands équipements, projets structurants, entretien/rénovation et gestion immobilière/maintenance.
Cadrage global
La cellule de faisabilité a pour vocation de répondre à une question simple du type : ce projet est-il réalisable et si oui, de quelle façon ? « Il s’agit d’être en capacité d’éclairer une demande émanant d’un décideur sous deux à trois semaines, sans avoir à chercher de la main-d’œuvre en externe », poursuit- il. Une façon de prendre rapidement une décision en ayant toutes les données entre les mains, en termes d’investissement, de fonctionnement, calendrier, type de procédure et de montage proposés. « À ce stade, il ne s’agit pas d’entrer finement dans les détails mais de transmettre un cadrage global. » Philippe Pezet cite l’exemple d’un projet de transformation de terrains annexes (conception de gradins, vestiaires…) de l’US Orléans Loiret football. Le sujet était évoqué depuis mi-2016 avant d’être repris en main par une nouvelle équipe, préfigurant la cellule de faisabilité, en septembre 2017. Deux mois plus tard, le maire prenait sa décision et les travaux sont d’ores et déjà budgétés et planifiés.
Compétences transversales
La cellule est composée actuellement d’un technicien bénéficiant d’une formation d’ingénieur (ESITC Cachan). Il œuvre en binôme avec le directeur des grands équipements et du patrimoine. Autrement dit, son profil fait appel à des compétences transversales en matière de bâtiment avec, idéalement, de solides connaissances des dispositifs de montages contractuels.