
© gerbe Architecte
L’histoire des séparateurs d’espaces est aussi une histoire de pays. C’est en tout cas ce que nous explique José Allard, président de « Allard Sport », société implantée en Belgique. « Les cloisons rigides sont plutôt développées au nord, dans des pays comme l’Allemagne, le Luxembourg ou chez nous en Belgique. Alors qu’en France, si on constate que ça émerge peu à peu, le recours à des cloisons rigides est encore très minoritaire ».
Toile polyester
Apparemment, les architectes, AMO et maîtres d’ouvrage français privilégient surtout les séparateurs souples. Ceux-ci présentent il est vrai une série d’avantages. Relativement légers, ils sont donc facilement mis en œuvre, et ne nécessitent pas de structures portantes hors normes. De plus, du fait de leur légèreté, ces rideaux sont totalement adaptables à toutes les dimensions, ou presque ! « Le système en toile polyester, simple ou double épaisseur, avec parfois des zones transparentes en PVC, ou la partie supérieure en filet, est fixé au plafond, et s’actionne en général grâce à un enrouleur automatisé, avec une sécurité par clé. Il est bien adapté par exemple dans le cadre d’un gymnase scolaire, où l’on aura le même type d’utilisateurs, et le même type de sport », estime José Allard. Le cas typique, les scolaires ayant les mêmes horaires d’utilisation, mais qui sont séparés, soit par classes ou par niveaux. Dans ce cas-là, il n’y a pas d’incompatibilité d’usages au sein du même plateau sportif. « En revanche, avec une cloison mixte, toile et filet, il ne sera pas possible de faire d’un côté de la gymnastique ou de la danse, et de l’autre du handball par exemple ». Ces matériaux n’apportant évidemment pas ou peu de protection acoustique ou thermique, il est impossible[…]
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