
© dr
Depuis 2016 des plans citoyens du sport sont obligatoires dans toutes les fédérations.
Mais le sport n’a pas attendu le comité interministériel du 6 mars 2015 et les attentats terroristes pour revendiquer pleinement une dimension éducative. De nombreuses initiatives de collectivités locales et d’associations vont dans ce sens, en témoigne les trophées « fait-nous rêver » de l’APPELS qui chaque année mettent en évidence certaines d’entre elles.
Dans ces conditions il n’est pas étonnant que le sport se soit retrouvé en première ligne pour répondre aux besoins. Mais faute au manque de formation des animateurs et des bénévoles mais aussi à une certaine inculture sécuritaire, la radicalisation a aussi pénétré l’espace sportif pourtant censé être un lieu d’éducation et de partage. Les élus se retrouvent une nouvelle fois en première ligne pour détecter les conduites suspectes. En première ligne mais pas seules car c’est à un niveau global, en lien avec le ministère et les fédérations que l’on pourra trouver les réponses.