Oui
Le préfet avait pris un arrêté de protection d’un apron du Rhône, prévoyant l’interdiction de la descente du Verdon par diverses formes de navigations telles que les canoës et kayaks rigides ou gonflables, les rafts et autres types d’embarcations en dessous d’un débit de 3 m3/s et des activités de descente de canyons, d’hydrospeed, de randonnée aquatique, de nage en eau vive, de floating et de manière générale,
toute action de marcher dans l’eau en dessous d’un débit de 3 m3/s. Le syndicat national des guides professionnels des activités de canoë-kayak et disciplines associées a alors porté l’affaire devant les tribunaux, au motif que le rapport de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) mentionnait, pour la zone du moyen Verdon, qu’aucun apron n’avait été capturé ni observé au cours des opérations. Toutefois, les juges ont retenu que cela ne signifait pas que l’espèce était absente de la zone dès lors que la population de l’apron sur le Verdon présente des densités relativement faibles. La demande du syndicat d’annuler l’interdiction de navigation a donc été rejetée par la cour.
Source : cour administrative d’appel de Marseille, 4 octobre 2019.