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Partenaire Premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le Groupe BPCE publiait en février 2020, une analyse économique, comportementale et territoriale inédite visant à comprendre ce que représente la filière sport en France. La crise sanitaire a changé la donne. De quelle manière ? Avec quelles conséquences ? BPCE L’Observatoire apporte un nouvel éclairage.
Selon les estimations de BPCE L’Observatoire, la filière sport enregistrerait une chute d’environ 21 % de son activité en 2020 par rapport à 2019, soit une récession beaucoup plus profonde que celle estimée sur l’ensemble de l’économie (- 8,3 % selon l’Insee). Si l’on tient compte de la croissance qui était attendue en 2020, la perte d’activité liée à la crise sanitaire peut être évaluée à 25 %.
La crise de la Covid-19 n’a pas épargné les associations sportives dont la baisse moyenne des revenus est estimée à environ 30 % en 2020 par rapport à 2019. 70 % d’entre elles déclarent, en 2020, une baisse de leur budget supérieure à 50 % pour 20 % d’entre elles.
L’engouement autour de Paris 2024 reste intact 82 % des associations et 89 % des entreprises considèrent que l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 est une bonne chose, voire une très bonne chose pour la moitié d’entre eux.
74 % des entrepreneurs du sport se déclarent confiants quant à l’avenir de leur propre entreprise et 66 % estiment que la filière dans son ensemble a la capacité de renouer avec la croissance à moyen terme. Toutefois, pour les acteurs du sport, ce retour à une activité normale plus ou moins rapide et difficile passera le plus souvent par des changements structurels de leur activité : 44 % pensent que leur business model va devoir significativement s’adapter aux mutations actuelles et 15 % pensent même qu’ils devront complètement se réinventer.