
© Olivier Ouadah
Inventeur du socio-sport, l’Ufolep innove encore en créant le réseau national de maisons sport, santé, société (M3S), complémentaire du dispositif des maisons sport santé du ministère des Sports, il permet la prise en compte au niveau local des problématiques de santé et de vulnérabilité sociale. Une manière pour l’Ufolep de refonder son identité ?
Fondatrice du « sport sur ordonnance », Valérie Fourneyron, ministre des Sports (2012-2014) peut mesurer le chemin parcouru. Elle aura abouti là où d’autres ministres des Sports, médecins comme elle, n’ont pas pu (ou su) faire du sport une composante de la santé.
Cinq années plus tard, la santé par le sport (et la santé dans le sport) sont devenus d’intérêt général et le Gouvernement, à l’initiative de Roxana Maracineanu, ministre en exercice, vient d’adopter une « Stratégie nationale sport santé 2019-2024 » inscrite dans l’héritage des Jeux de 2024 et s’apprête à labelliser 500 maisons sport santé d’ici à 2022.
Ufolep, approche particulière du sport-santé
C’est dans ce cadre que s’inscrivent les maisons sport, santé, société (M3S) de l’Ufolep. Leur création vient parachever un ensemble d’évolutions engagées par l’Ufolep depuis 2010. À cette date, les activités de l’Ufolep sont réorganisées en deux pôles : un pôle sport-éducation, qui regroupe les activités sportives dites traditionnelles, un pôle sociosport qui vise à aborder les problématiques sociales à travers le sport.
L’Ufolep n’est pas la seule organisation qui utilise le sport comme facteur de bien-être, d’inclusion et d’intégration. Mais son approche est particulière : « Dans le cadre du sport santé, il nous est apparu que la spécificité de notre intervention se situait au croisement de la santé et de la vulnérabilité sociale, du côté de la prévention, et que nous devions aller au-devant des publics dans les territoires », déclare Arnaud Jean, président de l’Ufolep.
Lutte contre les préjugés
« À l’Ufolep, le sociosport est multisport. Ce n’est pas un choix arbitraire », précise Adil El Ouadehe, directeur technique national adjoint (DTNA). « C’est parce que cette approche nous semble la meilleure[…]
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