Selon l’étude financée par l’UEFA et réalisée par le centre de droit et d’économie du sport (1), le cumul des « apports financiers en provenance d’acteurs étrangers » (dans les stades ou « fans zones » notamment) est évalué à 1,266 milliard d’euros. À cette somme s’ajoutent également 842 millions d’euros de dépenses des spectateurs français. Très optimiste, l’étude table sur 20 000 emplois (dont 5 000 postes à long terme) créés pour la construction et la rénovation des dix enceintes. L’étude ne dit pas combien de postes à plein-temps ont été réellement créés. En réalité, les stades rénovés ou neufs existaient avant les travaux et l’effectif moyen de personnes travaillant dans les stades est de vingt à vingt-cinq équivalents-temps plein soit 250 emplois mais effectivement en additionnant les stadiers, les hôtesses et toutes les personnes mobilisées le soir des matchs, on doit pouvoir justifier 5 000 postes !
(1) « Responsabilité sociale et développement durable », Euro 2016.