
© Frank Boston _ ADOBESTOCK
Une note du bureau de l’économie du sport du ministère des sports fait l’état des lieux du naming en France. Selon la note le naming est profitable aux parties prenantes, mais le marché français n’a pas exploité ce modèle économique autant que d’autres pays.
Le marché américain du sport est une référence en la matière, où par exemple 27 des 30 franchises de basket en NBA jouent dans des salles portant le nom d’une marque.
En Europe, les analyses permettent de constater que le naming progresse de manière hétérogène en fonction des pays. D’un point de vue général, les contrats s’étalent en moyenne sur 11 ans pour 4 millions d’euros annuels concernant les stades et sur 13 ans pour 1 à 1,5 million d’euros concernant les arenas souligne l’étude.
En France 12 enceintes sont concernées. Celles-ci sont soumises à des contrats sur huit ans en moyenne pour 1,8 million d’euros annuels avec de fortes disparités. De 60 k€ pour la skoda Arena à Morzine à 3,5 M€ pour le groupama stadium à Lyon.
http://www.sports.gouv.fr/IMG/pdf/sporteco14_sporsora_naming.pdf