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Environ 50 000 agents territoriaux œuvrent dans le domaine sportif.
La filière crée le 1er avril 1992 compte à elle seule 18 000 titulaires et non titulaires. Mais elle manque d’attractivité.
Le secteur doit aussi faire face à des besoins de professionnalisation dans un contexte de fragilisation de l’emploi et de réforme de la formation professionnelle. Mais les formations, trop rigides, semblent peu adaptées aux besoins d’un secteur qui réclame d’abord de la polyvalence. Car au gré des aménagements et des réformes le rôle des animateurs et des professionnels du sport dépasse aujourd’hui largement la gestion des équipements et les relations aux clubs. Les différents types de certification (STAPS, BPJEPS, DEJEPS, DESJEPS, CQP, TFP) ne contribuent pas à la lisibilité et le décalage entre le métier et la formation est devenu la norme. Dans ce contexte, le regroupement des petites structures au sein de groupements d’employeurs et des démarches volontaires de collectivités pour aider le milieu associatif à s’organiser sont indispensables. L’ouverture des masters à la formation continue et à l’apprentissage contribuent également à réduire le fossé entre la formation théorique et les réalités du métier.