
© Olivier Rault - adobestock
Par l’installation de filets pare-ballons et par un arrêté limitant l’accès entre 9 heures et 22 heures. M. F. et Mme C. avaient acquis le 4 avril 2015 une propriété à Ligny-le-Ribault (Loiret).
Or, le 17 juin 2015, la commune avait inauguré un terrain multisport, séparé de leur propriété par le chemin menant au stade municipal. Un mois après l’ouverture, M. F et Mme C. s’étaient plaints de nuisances sonores répétées liées à l’utilisation de cet équipement ainsi que du comportement inapproprié des utilisateurs. Ceux-ci venaient dans leur propriété pour récupérer des ballons, des traces de ballon avaient fait leur apparition sur le mur d’enceinte de l’immeuble, et le portillon d’accès de leur propriété avait été dégradé. Le maire de la commune avait alors procédé à l’installation de filets pare-ballons de 6 m de haut dans l’enceinte du terrain de sport et avait édicté un arrêté municipal qui limitait l’accès à cet équipement sportif entre 9 heures et 22 heures. M. F et Mme C. estimaient que c’était insuffisant, mais la cour administrative d’appel les a déboutés de leur demande, jugeant qu’ils ne prouvaient pas que les nuisances avaient perduré après l’intervention du maire.
Or, le 17 juin 2015, la commune avait inauguré un terrain multisport, séparé de leur propriété par le chemin menant au stade municipal. Un mois après l’ouverture, M. F et Mme C. s’étaient plaints de nuisances sonores répétées liées à l’utilisation de cet équipement ainsi que du comportement inapproprié des utilisateurs. Ceux-ci venaient dans leur propriété pour récupérer des ballons, des traces de ballon avaient fait leur apparition sur le mur d’enceinte de l’immeuble, et le portillon d’accès de leur propriété avait été dégradé. Le maire de la commune avait alors procédé à l’installation de filets pare-ballons de 6 m de haut dans l’enceinte du terrain de sport et avait édicté un arrêté municipal qui limitait l’accès à cet équipement sportif entre 9 heures et 22 heures. M. F et Mme C. estimaient que c’était insuffisant, mais la cour administrative d’appel les a déboutés de leur demande, jugeant qu’ils ne prouvaient pas que les nuisances avaient perduré après l’intervention du maire.
Cour administrative d’appel de Nantes, 4e chambre, 22 décembre 2017.