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La réforme des diplômes de l'animation redéfinit les fonctions tant d'animateur que de directeur d'accueil collectif de mineurs. Les objectifs de chaque formation sont plus nombreux et deviennent plus ambitieux.
Travail en équipe
Parmi les ajouts, on note l'importance dorénavant donnée au travail en équipe, à la transmission et au partage des « valeurs de la République, notamment la laïcité » ainsi qu'à la capacité de « situer son engagement dans le contexte social, culturel et éducatif ». La nouvelle formation des directeurs fait plus explicitement référence à la connaissance du cadre réglementaire des accueils de mineurs. Elle renforce aussi les aptitudes de coordination et de formation de l'équipe d'animation. De plus, le directeur doit désormais prendre en compte dans son projet pédagogique « l'accueil de mineurs atteints de troubles de la santé ou porteurs de handicaps ».
Stage pratique
La réforme impose également un stage pratique de Bafa moins morcelé qu'auparavant. D'une durée minimale de quatorze jours, il doit désormais se dérouler au plus en deux fois. Il n'est plus valable d'effectuer un stage pratique en « accueil de jeunes » pour mineurs de 14 à 17 ans mais devient possible d'effectuer une partie du stage pratique (au maximum douze demi-journées) dans un accueil périscolaire. Les stagiaires préparant le BAFD doivent être en situation d'encadrement. À l'issue de son deuxième stage pratique, le candidat dispose d'un délai d'un an maximum pour transmettre son bilan de formation BAFD à la direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS).
Simplifications administratives
En contrepartie, la gestion administrative de ces deux diplômes et son application informatique sont simplifiées. Ainsi l'organisme de formation n'a plus à fournir de projet pédagogique lors de la déclaration à l'administration d'une session de formation. Par ailleurs, la validation de la session théorique est désormais de la responsabilité du directeur de la session alors qu'elle relevait auparavant de la direction départementale de la cohésion sociale (DDCS) du département où avait lieu le stage. De même, la validation du stage pratique n'est plus de la compétence d'un inspecteur de la jeunesse et des sports mais dépend de l'avis motivé du directeur ou de l'organisateur de l'accueil où est effectué le stage. Les procédures de transmission de la validation des stages pratiques devraient par ailleurs être prochainement entièrement dématérialisées.
Pour en savoir plus - Décret n° 2015-872 du 15 juillet 2015 relatif aux brevets d'aptitude aux fonctions d'animateur et de directeur en accueils collectifs de mineurs, http://bit.ly/1MPyKfO - Arrêté du 15 juillet 2015, http://bit.ly/1LIcgtd